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dimanche, novembre 08, 2020

Joe Bonamassa : Royal Tea (2020)




 Et revoici le temps béni du télétravail !

Le temps des 200 mails quotidiens, pour lesquels vous devez passer 100 appels téléphoniques pour être certain d'avoir bien compris si toutefois l'émetteur est capable de vous les expliquer...celle période bien tourmentée confirme malheureusement la montée en puissance d'une nouvelle race d'individus : les mails-pushers dont l'activité quotidienne se résume à faire sauter les singes sur votre épaule, conscients qu'ils sont que cette simple action suffira à résoudre le problème...ne les en dissuadons surtout pas, ils pourraient prendre une initiative et alors là!

Mais le télétravail, c'est aussi  les heures passées sur un tableau EXCEL avec un bon vieux disque, ou alors une dernière acquisition en fond sonore...ça change de ceux qui gueulent dans les couloirs et des importuns qui frappent à votre porte pour un oui ou un non.

C'est le moment qu'a choisi Joe Bonamassa pour nous livrer sa dernière production. Le guitariste n'est pas avare de partage et met régulièrement à notre disposition un disque pour affronter la vie de tous les jours.

Les amateurs du musicien (dont ne fait partie le rédacto-batracien) ne seront, un fis de plus pas déçu par le contenu du paquet.
Une partie des titres est co-signée par Bernie Marsden et le goût commun des deux gratteux pour le blues trouve là toute sa plénitude.

Tout commence par une performance de plus de 7 minutes - WHEN ONE DOORS OPENS - à l'introduction un peu trompeuse, mais qui tourne en une pièce punchy, ruisselante de groove et baignée dans l'orgue Hammond et les guitares juste bien cuites.

Les bonnes séquences succèdent aux réussies et les 12 titres ne font que confirmer que Bonamassa sait repousser ses propres limites et nous emmener dans un univers différent à chacun des albums, mélangeant les chansons les plus faciles au sens d'accessible et d'autres plus ambitieuses flirtant parfois avec le rock progressif et intelligent.

Qui sait où il nous entrainera la prochaine fois ?

J'ai une tendresse particulière pour A CONVERSATION WITH ALICE  (que je ne connais personnellement pas), mais qui vient, ces derniers jours de rejoindre le haut de ma playlist...elle risque d'y rester un bon bout de temps.




1 commentaire:

Hard Round Tazieff a dit…

Bon... pour commencer je te recommande le film " les hauts murs" sur prime video amazon, l'histoire de la jeunesse d'un sacré écrivain de romans noirs, il va y avoir du rififi en regardant ce film bien torché.
En effet Bonne à mama n'est pas ma tasse de bière, comme Clapton d'ailleurs !
Certes c'est un excellent guitariste mais j'aime que quelques morceaux dans sa pléthore d'albums ( c'est un signe ? )

My cat listening Steve Vai

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