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dimanche, avril 04, 2021

Blackmore's Night : Nature's Light


Et voilà un nouveau recueil de chansonnettes.

En 2021, on s'attend plus à entendre la musique de la famille Blackmore en générique d'un téléfilm ricain de Noël, vous savez ceux où tout finit toujours bien...très proche de la réalité, donc.

Je n'ai jamais caché mon admiration pour l'Homme en Noir, mais, je dois bien avouer qu'aussi heureux soit-il dans sa production actuelle tendance médiévale, que je qualifierais plutôt de New Age voire carrément de folk (sans que cela ne soit aucunement péjoratif), ses dernières sorties m'ont quelque peu ennuyé parfois à la limite de mon rasage hebdomadaire.

NATURE'S LIGHT (sorte d'hymne écologique si l'on en croit la notice, signée Candice et Ritchie, qui accompagne l'objet) a les défauts et les qualités de ses prédécesseurs, à savoir un sommaire de mièvreries et de pièces beaucoup plus intéressantes...j'en note au moins 4 sur les 10 pistes que contient ce cru 2021.

FEATHER IN THE WIND (qu'il vaut mieux avoir là qu'ailleurs!) a des accents rock et une construction assez proche de ce qu'était capable de nous livrer Blackmore au temps du Rainbow Triomphant et on se laisse imaginer une version plus électrique, chantée par un Jorn Lande par exemple. Lande reste, pour mi, le véritable successeur de Dio  et j'enrage, chaque jour que l'Eternel (Béni soit son Nom!)fait de le voir rester à croupir dans un anonymat bien immérité.

DARKER SHADE OF BLACK : Épopée instrumentale dans laquelle se succèdent les ambiances grises portées d'abord par un violon plaintif, puis par des orgues religieuses qui ouvrent un dernier mouvement réservée à la guitare électrique de Blackmore parée de ses plus beaux atours.

DER LETZE MUSKETIER : De nouveau instrumental et introduit par une bonne minute de clavier,  qui s'envole dans une excellente partition blues, au son et résonnances de la Fender, époque BURN quand le Pourpre s'embarquait dans ce genre de voyage.

SECOND ELEMENT : Incontestablement le point fort de l'album qu'il clôt de magistrale manière. Plus de 6 minutes de réelle magie, autant par l'envoutante présence de Blackmore (AAARGH, ce solo !) que par la performance vocale de Candice Night qui pose véritablement son empreinte sur cette reprise de Sarah Brightman.

NATURE'S LIGHT montre qu'il ne faut pas définitivement tourner le dos à ses amours de jeunesse et leurs laisser toujours une chance de revenir faire un petit tour dans notre vie, par un rapide clin d'œil ou in plus long moment...voilà un disque qui tournera plus longtemps dans ma platine, que je ne l'avais imaginé.





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