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mardi, décembre 27, 2016

Dario Mollo's Crossbones : Rock the Cradle (2016)


Bon, ça a beau venir d'Italie, c'est vraiment pas le genre de douceur qu'on se prendrait à écouter , lascivement allongé sous un de ces arbres uniques et protecteurs, qui peuplent la terre riche de la belle Toscane.
On ne présente plus Dario Mollo , qui , tout doucement (et plouf, dans la facilité !) s'affirme comme une des pièces maîtresses du hard rock transalpin. Son travail, copieux mais inégal avec Tony Martin  dans "The Cage" reste intéressant et écoutable quoique roboratif et parfois radoteur.

Pour terminer 2016, ce digne héritier des six-cordistes héros des seventies, a décidé (et pourquoi pas d'ailleurs ?) de ressusciter son tout premier groupe, le premier avec lequel il ait enregistré un album, en tous cas.

Et voici donc, que déboule, en plus de 20 ans, le deuxième album de "Crossbones", orné d'une pochette particulièrement pas réussie, mais comme tout le monde le sait :" L'important dans un disque, ce n'est pas la...(vous compléterez, vous-même puisque tout le monde le sait - pour les extraterrestres qui ne sauraient pas: une enveloppe timbrée, gravée à leur adresse, déposée à la rédaction à l'intention de HRT pourrait valoir une réponse après tirage au sort, bien sûr !)

Côté musique, les "blackmorophobes"(sic) ne se verront pas conseiller l'achat, les  très nombreuses références à l'homme en noir pouvant déclencher immédiatement une crise d'urticaire voire pire.
Un bon album de classic rock, pas mal torché, avec quelques titres presque canons tel ce "Take Me High" qui aurait pu trouver sa place sur le "Difficult to Cure" de l'Arc en Ciel ou encore "Gates of Time" (qui en rappellent d'autres!)  dont le parfum "zeppelinopoupre" (re-sic) ravira les inconditionnels du genre, les pas trop légitimistes surtout.

A noter que, pour l'exercice, Mollo s'est adjoint les services de Carl Sentance au microphone. On a croisé le bonhomme dans "Krokus",auprès de Don "Airey" et est titulaire dans "Nazareth" depuis l'année dernière. Sa voix haute perchée, peut faire grincer les dents, mais, il faut bien avouer que son intégration est quasi-parfaite et que sa performance aide à faire de cet album, un objet tout à fait recommandable.
Une façon bien sympa, pas forcément obligatoire, de terminer l'année, surtout, si vous cherchez encore un cadeau pour nourrir, le rockeur affamé qui vit sous votre toit...le plus souvent, désormais, avachi dans le fauteuil, faut bien le dire.





La prochaine fois : et si on parlait du DVD qui est enfin, en haut de la pile ?

1 commentaire:

Hard Round Tazieff a dit…

Evidemment les bonnes excuses !
Demande de la rédaction ( en milieu 2016 ) d'une analyse fine et aigûe d'un film culte et ceci pour diversifier le contenue de ce blog et monsieur se dit absorbé par la quantité de tests, recherches, analyses, etc en tous genres sur sa matitére principale le " Hard Rock ".
Nous verrons donc la naissance qu'en 2017, bin voyons ! et dire que je le paye royalement.

My cat listening Steve Vai

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