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dimanche, novembre 20, 2016

Glenn Hughes - Resonate (2016)


Bon ! maintenant qu'on sait qu'on peut tout dire sans risquer de perdre en finale, je vais me lancer et mettre sur cette table numérique une question qui va heurter les sensibilités, créer des remous sur les ondes, déclencher l'autodafé de toutes mes publications antérieures et mettre un  terme que certains espèrent définitif à une carrière plus chaotique que prometteuse...
Et si c'était lui ?
Oui ! si c'était finalement Glenn Hughes, le meilleur chanteur à s'être jamais trouvé inscrit sur la feuille de match du Grand Pourpre ?
Il est, en tous cas, celui dont la voix a le mieux vieilli, suivant un chemin inversement proportionnel à celles de Ian Gillan & David Coverdale, qui ne vont pas jusqu'à être l'ombre d'elles-mêmes, mais qui me laissent, désormais, à la bouche, un léger goût de déception sèche et de regret nostalgique.
Ca n'enlève, pour autant, rien à l'admiration et à l'affection que j'éprouve à l'endroit de ces deux monstres sacrés qui ont illuminé ma jeunesse et une bonne partie de sa suite...


Depuis combien de temps, Glenn Hughes  me promet-il un album de référence ? 
Depuis des années !
En fait, à chaque fois, qu'il  sort quelque chose (seul ou accompagné...), il met la main sur le coeur, jurant les Grands Dieux (alors qu'il est unique !) qu'il a enfin trouvé le Saint Graal et que je vais  bien voir ce que je vais entendre .
Je suis parfois amusé, parfois déçu, et souvent sceptique.
Cette fois-ci, faute d'être totalement convaincu, je suis , au moins rassuré sur la capacité du bassiste-chanteur à produire un excellent album.

Un album bien rock (mais que les amateurs du genre soient rassurés, la touche funky du sieur est bien présente !"Landmines" ramènera sur leur visage inquiet, un sourire bien réel), protégé par un orgue Hammond (ou simili) bien gras et bercé, tout le long, par une basse survitaminée.

Comme dirait ce bon AJ, Glenn Hughes a la pêche et les 12 titres (de la version de luxe, dont 1 bonus + 1 DVD pas indispensable) nous replongent dans un rock un peu daté mais pas trop, construit à base de riffs, de riffs et de riffs.
A me faire m'interroger sur l'arbre généalogique pourpre ! à me demander si cette branche, pourtant secondaire, ne porte pas, en réalité, la vraie légitimité de l'héritage...pas toujours dans le style, mais plutôt dans l'esprit.

Rien à jeter sur l'ensemble (les ballades étant, pour moi, un peu en dessous quand même) et des pistes comme "Let it Shine", "God of Money" et "Landmines" devraient rapidement intégrer la playlist de tout rockeur qui se respecte (je n'en connais pas d'autres, vous me direz).

Franchement, un disque capable de faire sortir de sa torpeur pré-hivernale un représentant des squamates et, à coup sûr, un amphibien de dessous sa feuille de nénuphars, y'en a pas eu beaucoup cette année, et tout laisse à croire, que ce sera peut-être bien le dernier, quoique la Rana, au cours d'une de ses plongées est bien capable de nous en remonter un autre.
Laissons-lui le temps de retirer sa combinaison, quand même !



Vidéo 1 :Heavy
Vidéo 2 : Let it Shine

La prochaine fois : La crise de l'immobilier....

My cat listening Steve Vai

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