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jeudi, février 11, 2016

CATS in SPACE : Too Many Gods (2015)


J'en connais un qui, plutôt que de se gausser de ses collaborateurs, aurait mieux fait de respecter la loi et de souscrire à une bonne complémentaire pour son personnel...
ah!ces yuppies, ils sont bien tous pareils !

Un petit écho rapide pour vous dévoiler mon premier coup de cœur de l'année pour un album qui date déjà de l'an dernier.
J'en ai eu un deuxième depuis, grâce au post de Big Bosse sur Young Gun Silver Fox.

J'en entends déjà (le monde est si méchant !) qui vont dire que je profite des températures hivernales qui frappent enfin? notre belle France pour servir une nouvelle soupe digne des ascenseurs des pires hôtels low cost.


Je me suis intéressé aux CATS in SPACE , après avoir découvert que l'un de leurs guitaristes était Dean Howard , déjà croisé aux côtés de Ian Gillan, période Gillan's Inn.
Le groupe est, en fait, composé de vieux requins de studios qui ont fréquenté bon nombre de projets des vingt dernières années du rock British.
Le parti pris est clairement annoncé : produire une musique qui correspond aux goûts musicaux des protagonistes, très années  70. Ils produisent donc, une savante mixture de rock, bien sûr, mais aussi et surtout de pop bien acidulée, notamment sur les parties vocales qui sont incontestablement celles qui ont été le plus travaillées.




Contrairement à ce que pourraient laisser croire les bonnes binettes ravinées des musiciens (on pourrait y voir une énième resucée de Saxon !), il n'est absolument pas question ici de classic rock comme on a trop forte tendance à l'imaginer, pas (trop !) de guitares survitaminées, de screams surboostés (et bien souvent inutiles) et encore moins de batterie aux peaux tendues comme celles des nombreuses stars de ciné qui vampirisent nos écrans.
Non, juste , 6 bons gars (dont 1 clavier, bien sûr) qui se sont fait plaisir en écrivant (pour certains) et à jouer (pour tous) de bonnes vieilles chansons qui, toutes, nous rappelleront ces années où l'insouciance était la base de (presque) tout.


Ca sonne très ELO, les mélodies me font parfois penser à Chicago et la production sonne comme du Kansas , période John Elefante (qui, lui avait de l'oreille !), la pompe et la philo en moins.
Bref, c'est vraiment commercial, au sens où les jamais-contents l'entendent, et c'est très bien comme ça...
La soupe, ça peut-être très bon et en plus, ça fait grandir...musicalement aussi.

My cat listening Steve Vai

My cat listening Steve Vai