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samedi, février 28, 2015

La Gueule de Boa ?


Et toute la galaxie pourpre de s'agiter parce qu'on vient d'apprendre qu'en 2012 , Blackmore et Coverdale s'étaient rencontrés et avaient discuté de la possibilité de repartir sur la route ensemble jusqu'à ce que le chanteur renonce devant les exigences du management du guitariste (comprendre son épouse et sa belle-mère !).
Cette nouvelle qui si, elle s'était avérée , aurait comblé de bonheur les "piouspious" nostalgiques du glorieux Mark III, ne serait jamais sorti des cartons, si elle n'avait pas eu une suite inattendue...suite qui, malheureusement, risque de remplacer le bonheur par la déception.


L'échec des négociations a, en effet, donné à Coverdale l'idée de réenregistrer, accompagné de ses pâlots reptiles, quelques titres remontant aux glorieuses années pendant lesquelles il eut le privilège d'officier au sein du légendaire, mais bien réel  Deep Purple.
Le sommaire de cet album (promis pour le mois de mai en différents formats !), sobrement intitulé The Purple Album, couvrira les trois albums studio qui embellirent la période 1973-1975.
En bon américain qu'il est devenu, DC a bien fait les choses pour lancer l'aventure : un teasing via Le Tube et depuis le 25 février, sur le même canal, un premier extrait avec une resucée de Stormbringer.
Vocalement, tout cela à l'air de tenir la route et on ne peut nier une certaine énergie à cette levée de rideau qui laisse tout de même sur sa faim le tenant de l'orthodoxie pourpre que je suis devenu au fil de (trop ?) nombreuses années à visiter le catalogue d'un groupe que je suis ( du verbe suivre) depuis au moins 40 ans.
La bouillie dans laquelle les deux guitaristes ont transformé la magie et la finesse blackmorienne, m'apeure plus qu'elle ne m'inquiète...c'est pour dire ! 
Whitesnake, ces dernières années devient de plus en plus un groupe comme bien d'autres...plein de talent, mais sans surprise.
Bref, je crains fort que la première écoute de cet album ne transforme ma journée en lendemain de cuite...d'où le titre de cette modeste chronique...subtil, mon gars, subtil.



01.    Burn
02.    You Fool No One (interpolating Itchy Fingers)
03.    Love Child
04.    Sail Away
05.    The Gypsy
06.    Lady Double Dealer
07.    Mistreated
08.    Holy Man (Version originale chantée par Glenn Hugues !)
09.    Might Just Take Your Life
10.    You Keep On Moving
11.   Soldier Of Fortune
12.    Lay Down Stay Down
13.    Stormbringer

Deluxe Edition Bonus Tracks
14.    Lady Luck
15.    Comin’ Home


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Mouais... ça sent le marketing à plein nez. Cela à l'air pas mal (à l'exception du solo), mais bon, autant écouter les originaux (dont la plupart frôle la perfection).

Hard Round Tazieff a dit…

Tommy Bolin Reviens ! je t'en supplie !
Même brouillon sur scène, car dopé à mort, lorsqu'il reprenait Stormbringer Tommy Bolin nous servait un solo incroyable.
Cette version à paraître me parait indigeste.

Julien Deléglise a dit…

Le gros problème de David Coverdale, c'est qu'il fait du gros hard américain qui tâche depuis 1985. C'est bon, l'homme a du coffre, mais les musiciens sont interchangeables, le son toujours overboosté et sans surprise, et les compositions creuses depuis un certain temps. Bon du coup, autant rejouer de bonnes chansons, histoire d'appater les vieux fans, et plaire aux plus jeunes avec un gros son métal de la mort. Sauf que les plus jeunes ont aussi des oreilles, et si par malheur pour David, ils tombent sur "Burn" de Deep Purple, ils vont sûrement faire la différence.
Il est en tout cas fort probable maintenant que Blackmore finira ses jours un plaide à carreaux sur les genoux avec sa blonde lui donnant son yaourt, et qu'entre deux cachets, elle continuera à lui faire gratouiller sa mandoline. Triste fin pour ce chevalier électrique. A moins qu'à force d'être en permanence branché sur 300000 Watts, il ait fini par griller.

Hard Round Tazieff a dit…

Et bing !
Budgie a frappé fort dans son commentaire.
Une analyse synthétique qui fait mouche.

My cat listening Steve Vai

My cat listening Steve Vai