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dimanche, novembre 16, 2014

Flying Colors : Second Nature (2014)


Second opus de l'autre (d'un autre groupe) de Steve Morse, Second Nature est la suite logique  de son prédécesseur.
Vous pensez bien qu'avec un line-up de cette qualité (que je ne vais pas vous faire  l'injure de vous rappeler !), la technique est là et bien là...mais, la technique musicale, comme toutes les techniques, est plus ou moins digeste.
Dans la catégorie, pas facile à digérer, deux titres se dégagent particulièrement : The Fury of My Love et Peaceful Harbor, deux ballades larmoyantes et sirupeuses qui emplissent les sillons, mais pas obligatoirement les jauges de satisfaction auditive...chacun verra entendra et se fera son idée.
Un peu longuette également, la trilogie Cosmic Symphony qui aurait  gagné en étant plus spontanée, moins répétitive et q'un bon coup de rabot d'au moins cinq minutes aurait rendue bien plus attrayante.


Bon voilà pour le crachat de venin , pas mortel en fait.
A l'écoute, on sent le disque très marqué par l'influence de Yes ! Les claviers de Neal Morse respirent le Rick Wakeman à plein nez et leur sonorité débordent allègrement sur les autres instruments, entraînant des titres entièrement dans ces hommages, sûrement involontaires mais cependant bien décelables.
L'album s'ouvre sur Open Your Eyes, jolie pièce de 12 minutes (mais qui ne les fait pas !) ambitieuse et travaillée. Mask Machine ravira tous les fans de Dream Theater orphelins de Mike Portnoy, impeccable ici dans son style habituel.
Bombs Away et son riff de guitare sonnant comme celui de Is There Anybody There des Scorpions germaniques vient clore cette première bonne séquence d'un disque qui en contient au moins deux.


La seconde de ces séquences comporte également trois titres consécutifs , A Place in Your World, Lost Without You et One Love Forever beaucoup plus grand public, frisant parfois le son pop-rock des années 80, son qu'avait si bien popularisé John Wetton et Asia.
Second Nature n'est donc, pas un album indispensable, mais permet aisément de garder patience dans les longs bouchons de la vie moderne qu'ils soient automobiles ou pas...je me le passe régulièrement quand seul, au boulot, je transforme mon clavier de PC en synthétiseur, ma souris en micro pour harmonica et ma lampe de bureau en projo...laissant à mon assistant, transformé en roadie, le soin de remettre tout en place le lendemain avant mon arrivée...la vie de star, quoi !


3 commentaires:

Hard Round Tazieff a dit…

Post en gestation longue durée mais qui a le mérite d'attendre.

Anonyme a dit…

J'aime bien ce disque. Toutefois, il ne semble pas avoir de titres aussi imparables et frais que le premier. Cela reste du haut niveau.

Hard Round Tazieff a dit…

Ne connaissant pas le groupe je laisse la main à Bruno pour son avis.

My cat listening Steve Vai

My cat listening Steve Vai