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dimanche, octobre 26, 2014

Dennis DeYoung ( and The Music of Styx) - Live in Los Angeles (2014)


Bon, je ne sais pas combien on sera à acheter cela sous notre beau ciel de France...en tous cas, je l'ai fait et je ne le regrette pas.
J'vois déjà poindre dans les cerveaux tourmentés des visiteurs de l'espace (de cette espace!) , les remarques style "Il vit encore celui-là ?", "Il a besoin d'sous ou quoi ?" ou au pire "Comme si, on avait besoin d'ça...franchement, j'te jure !).
A tous ces dubitatifs professionnels, je ne dirai qu'une seule chose : si cette petite chronique doit vous compliquer la digestion, voire vous perturber le transit, passez votre chemin et allez lire les critiques cinoches dans L'Express, ce sera tout aussi ch... mais bien mieux écrit !



J'sais pas ce que j'ai aujourd'hui, j'suis un brin chafouin...
Disons-le carrément: pour une bonne moitié de la planète et même un peu plus, Dennis DeYoung est un peu agaçant...passent  encore ses tenues de croupier de casino, sa gestuelle démodée et sa dégaine à mener une revue du casino de Paris, mais vraiment son talent à écrire de superbes mélodies, à les arranger magnifiquement... et sa voix, restée intacte après 40 ans de carrière, c'est supportable ça ?
Enfonçons le clou ! de nos jours pour voir un bon et vrai concert de Styx , il faut mieux aller voir DeYoung and C° plutôt que la franchise officielle, ça permet d'échapper aux insipidités des derniers albums en date (sans DeYoung ! ) tombées par malchance (la nôtre !) dans la setlist.
D'autant plus que le chanteur ne crache pas dans la soupe rendant à diverses occasions hommage aux talents de ses anciens collaborateurs collègues, poussant la coquetterie jusqu'à avoir dégoté pour tenir les six-cordes, deux clônes physiques et même vocaux de Tommy Shaw.


Côté substantifique moelle, tout y est ! 
Un large balayage des années de gloire aux expériences solos, le tout rendu très professionnellement devant une audience modeste, mais convaincue ! D'Equinox (et même d'avant) à  Kilroy was Here qui, bien que n'étant pas la plus grande réussite du claviériste, n'en fait pas moins partie de l'imagerie obligatoire de Styx et de son ancien commandant en chef.
Les hits succèdent aux tubes qui succèdent aux incontournables et on se pourlèche félinement (ne le cherchez pas ! il n'y est pas ! mais, il y entrera en même temps que moi !) du riff mordant de Blue Collar Man, de la 12 cordes de Crystal Ball et de l'ambiance romantico-classique de Lady, Babe et autre Suite Madame Blue.


Bien évidemment, ça sort sur Frontiers Records, sorte de Résidence Hespérides de nos glorieuses idoles qui trouvent dans la maison de disques transalpine, un havre d'accueil à leur talent souvent intact.
J'ai opté pour l'éditions 2 CDs + DVD, n'ayant rien à me refuser et surtout pas plus de 90 minutes d'images magiques et de musique qui ne l'est pas moins.



1 commentaire:

Hard Round Tazieff a dit…

Mon seul regret, ne pas les avoir vu et entendu en live au sens stricto sensu du terme.
En revanche il y a un lp que je n'arrive pas à écouter jusqu'à la fin c'est kilroy was here, le premier morceau me donne un mal de crâne....

My cat listening Steve Vai

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