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mardi, juillet 15, 2014

Average White Band - AWB (The White Album) - (1974)

- James Mayburn.
- Je déteste pas les miennes non plus.
    (San Antonio chez les Mac).



Voici un des albums mythiques de ma prime adolescence, amené à la maison par mon cher aîné qui ne ne se doutait surement pas à l'époque que ces accords électriques hanteraient encore son cadet quarante ans plus tard.
Au moment où la bonne vieille Europe vient de démontrer , s'il en était besoin, au monde entier sa suprématie naturelle, il est grand temps de rappeler que sur bien d'autres terrains que le rectangle vert, le vieux continent a son mot a dire et pas forcément là où on l'attend.


Tiens, le "funk", par exemple, v'là t'y pas un truc sur lequel on pourrait faire aussi bien que les autres.
AWB est un groupe écossais (non, pas comme les p'tits pois, HRT !) avec tout ce qui va avec ; une concentration de rouquins au mètre carré à faire pleurer un village irlandais ou la famille Brindacier au grand complet...un stéréotype, quoi !
Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ces Calédoniens pour entrer en compétition frontale avec les écuries de l'Armada noire américaine, dressée dans les startings-blocks de la Motown.
Le talent et l'envie sans doute...


Car, cet album est un monument :
 - De bon goût d'abord ; ici pas de remplissage intempestif, rien que la qualité cinq étoiles d'un groupe parfaitement au point à tous les niveaux . le chant est de toute beauté, les mélodies se trémoussent, les instruments chaloupent, les arrangements sont ciselées à froid et donc, solides.
 - De fluidité ensuite ; Tous les titres s'enchaînent naturellement, sans lasser, se complètent sans gaver et se détachent sans jurer.


Bien sûr, les affamés que nous sommes, toujours à attendre le bec grand ouvert, les démonstrations (pyro)techniques des guitaristes et autres claviéristes (définitivement pas joli comme mot!) risquent de rester sur leur faim tout au long des 40 minutes de ce sublime (le terme est faible !) objet et de chopper des crampes d'estomac en attendant l'habituelle pitance...mais les plus patients verront bien vite que la qualité de la cuisine musicale ne vient pas seulement de son abondance, mais, avant tout de la manière de la préparer.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Toujours cru qu'ils étaient américains ceux-là. C'est tout de même très soft : en Robert Palmer et le Marvin Gaye de fin de carrière (sic).
Mais il est vrai que cet extrait en live a du caractère. Et cela devrait passer plus facilement avec les gonzesses que le dernier Rival Sons ou California Breed...
Belle pochette en tout cas...

Anonyme a dit…

Pour le fun, c'est "Rival Sons " que mon fils qualifie de musique pour filles !
Y'a plus de jeunesse !

Hard Round Tazieff a dit…

Mets tes gosses dans le placard !

My cat listening Steve Vai

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