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dimanche, octobre 09, 2016

Hardin & York with Charlie McCracken (1974)


Allez !Franchement ! si je ne vous en parle pas , qui le fera ?
Pensez-donc ? un album sans 6 cordes; sans ces créatures diaboliques (voire pire!) tapies dans l'ombre rassurante des grandes orgues bienveillantes, un couteau sacrificiel à la main (j'sais bien ! mais c'est de la littérature.) attendant le moment propice pour se mettre en vedette (alors qu'elles ne méritent pas notre confiance, non, non !) usant de gimmicks artificiels et pâlots, comme si on ne leurs faisait pas déjà suffisamment de place sur les disques des autres, sur les autres disques, sur d'autres disques que celui-là.

Il m'a déjà fallu (non, HRT, tu vaux mieux que ça !) faire (j'aurais pu écrire créer, mais le comité de surveillance de la rédaction, réuni en session extraordinaire, a jugé que mon style était largement assez lourd comme cela pour, en plus, user de termes aussi pompeux (non, HRT, tu vaux mieux que ça !).
Même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque, je ne vous ferai pas l'injure de vous rappeler qui sont Eddie Hardin et Pete York, membres (non, HRT, tu vaux mieux que ça !) émérites du Spencer Davis Group, mais qui attirèrent, surtout, mon attention par leur statut envié de satellites de la galaxie Purple.
Même punition pour Charlie McCracken, qui accompagna le regretté Rory Gallagher, une bonne partie de l'aventure Taste.


Bon ! c'est pas le disque de tout le monde.
Ils doivent pas être nombreux les valeureux combattants du rock à réussir à s'ingurgiter cette jolie livraison progressive sans avoir l'envie, bien légitime, de soulever le bras de leur gramophone (sauf pour changer de face, bien sûr!) et de réprimer un bâillement bien naturel d'après-dîner.
Et bien moi, j'aime bien.
J'aime bien la fluidité du style d'Eddie Hardin qui sait vous trousser (non, HRT, tu vaux mieux que ça !) de jolies mélodies, bien claires et sereines, un peu transparentes parfois, mais toujours évidentes et accrocheuses.
Eddie Hardin endosse la responsabilité des sept titres qui composent cet album en co-signant deux avec Roger Glover : "Ain't no Breeze" qui ouvre l'album et sonne assez pourpre et "Wish I'd Never Joined a Band".
On sent trois musiciens particulièrement à l'aise et confiants dans leur capacité, mais la confiance en soi ne fait pas l'énergie et c'est peut-être cela qui manque le plus à ce disque, quelques volts supplémentaires .
"Freedom" (vidéo 1) est un petit essai (au sens que lui donnait le Seigneur de Montaigne) jazzy plutôt réussi et imaginatif et aurait mériter d'être le fil directeur de l'album, plutôt que de se voir relégué en fin de face 1. On ne conteste pas le choix de l'artiste.


"Loving You's so Easy" est le type même de la bluette qui va faire tartir 99% de ceux qui vont l'écouter et c'est certainement, pour cela qu'il est mon titre favori de l'ensemble.


Sur le tube, seuls ces deux titres sont présents, sur la chaîne que je viens de racheter au groupe Bouygues.
Si vous voulez en entendre plus, vous me faites un petit message et je me ferai un plaisir de vous en envoyer davantage...ou pas.

Bon, pour les junkies de la gratte qui fréquentent (en immense majorité) cet espace, je vous en poste quand même une, histoire de ne pas vous perdre en pleine crise de sudation incontrôlée ! Modèle courant mais pas à la portée de toutes les bourses (non, HRT, tu vaux mieux que ça !).


La prochaine fois : Le vrai visage des Grenouilles !

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