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lundi, novembre 16, 2015

Libby York - Sunday in New York (2003)


Un énième retour tout en douceur...

Considérant qu'un serpent de 2 ou 3 kilos met entre 3 et 8 jours pour digérer un bon repas, sans bouger, même une oreille, vous pouvez aisément imaginer le temps de repos nécessaire à un bestiau dont cette masse serait multipliée par plus de 30 !



A l'heure à laquelle la timide Normandie rougit de peur ou de timidité devant l'avance conquérante de Monseigneur l'Automne (je peux faire moins lourd, mais c'est moins cher !), à mon tour de vous dévoiler une de mes déviances.

A mon tour, parce qu' HRT avec son billet sur Arachnoïd, m'a fait tomber du sofa...j'ai bien cru rêver ! J'ai même pensé qu'il s'était comporter (une fois de plus) en patron voyou, revendant sa boîte en loucedé à un quelconque fonds d'investissement aussi nébuleux que les derniers résultats des élections birmanes !


Bon, voilà, Docteur !

J'ai toujours aimé les ambiances piano bar des films noirs et le style épuré des chanteuses jazzy, souvent lamées dans des robes à vous couper le souffle (facile, une fois de plus !), à la voix suave, presque lascive, mais déjà détruites par leur statut de fumeuses passives et de gagneuses au bouchon...
Loin de moi d'affirmer que Libby York gagne sa vie au bouchon, mais elle possède un timbre parfait pour faire partager à des audiences, certes réduites, les belles émotions que sont la souffrance et le désir, deux mots justes pour résumer l'Amour, non ?

Artiste plus que confidentielle ,chez Nous, Libby York déploie une discographie de seulement quatre albums sur un peu moins de 20 ans.

Sunday in New York, troisième album de cette discographie, est un catalogue quasi-parfait d'un cool jazz, très années 50,intégralement acoustique, agrégeant les standards du genre et les adaptations parfaitement  réussies de titres plus récents -Down in Brazil de Michael Franks, par exemple.

Ce n'est certainement pas l'album le plus révolutionnaire des quinze dernières années, mais le charisme et la chaleur de Libby York sont omniprésents sur ce disque, qui, même s'il ne vous convaint  pas totalement, vous apportera,au moins, une bonne dose de réconfort et de bien-être...et de ça, on a tous un peu besoin.

1 commentaire:

Hard Round Tazieff a dit…

Mon associé adoré...
Qui a le don de réinstaller le bon sens, ne pas déraper sur l'actualité.
Merci de nous remettre sur le bon rail de la Zik.
Je te rassure, je te ferais bondir de nouveau sur des posts où tu m' y attend pas !
Excellent post !

My cat listening Steve Vai

My cat listening Steve Vai