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jeudi, février 19, 2015

Claudia Lennear - Phew (1973)


Mea Maxima Culpa !
A ma grande honte et à celle des treize générations d' ophidiens opalins qui me succéderont, je dois bien avouer que j'ai acheté cet album pour des raisons qui n'ont pas grand' chose à voir avec la musique !
La pochette, pourtant bien simple, avait déclenché en moi des réactions et des pensées bien inavouables que je ne vais pas développer ici...même pas les évoquer...en tous cas, pas tout de suite.


Même si son nom est relativement inconnu du grand public, cette Femme (vous avez vu, j'ai mis un grand Fe !) est une légende.
Elle aurait inspiré Brown Sugar aux Rolling Stones (surtout à Jagger, semble-t-il...). J'emploie le conditionnel pour simplement garder un peu de mystère à cette chronique qui en manque singulièrement, mais l'indicatif aurait parfaitement fait l'affaire.
Elle a également assuré les chœurs derrière des légendes comme Joe Cocker ou le couple Turner, en tant que ikette (sic).


Cet album, qui futt sa seule et unique aventure solo, fut un flop commercial retentissant.
Le tort lui en fut attribué, son chant particulièrement critiqué et considéré comme outrancier tant elle donne l'impression  de vouloir tout emmener sur son passage et certaines critiques allèrent jusqu'à conseiller à Warner Bros, qui avait misé un paquet dans l'affaire, de le ressortir avec une autre chanteuse plus inspirée.
Le paquet n'est certes pas parfait, mais de là à le jeter juste après l'avoir ouvert, faut pas pousser...
J'aime plutôt bien ce partage entre les deux faces, la première résolument rock et la seconde, sur laquelle les titres s'enchaînent en medley, beaucoup plus funky et riche des sonorités de ces belles années là.
Une réédition CD est sortie en 2013 pour nous permettre de plonger à nouveau dans cette rareté qui vaut bien plus que ce qu'on peut en lire.


Et cette fameuse pochette, alors ?
Vous la découvrez ci-dessus, toute dépliée. Si vous ne comprenez pas mon achat d'impulsion d'alors (il y a presque 30 ans) , je ne peux rien faire de plus...sachez seulement, que je la sors (la pochette ! ) régulièrement,  de son étui de protection et la regarde longuement en ressentant toujours l'émotion qui m'attrapât alors devant cette vision que je qualifierai simplement de "rêve".
Je me demande parfois si elle n'a pas inspiré celle du Diana (Diana Ross) , sortie quelques années plus tard et qui, elle aussi, pour des raisons identiques, habite  mes rayonnages...faites-vous une idée...la mienne est faite.


1 commentaire:

Hard Round Tazieff a dit…

Excellent !

Je ne connaissais pas cette créature de rêve qui va hanter mes prochaines nuits, sacré beauté !
De ce pas je m'en vais écouter la partie vocale après avoir apprécié la plastique de la pochette.
"L'important c'est pas la pochette mais c'est ce qu'il y a dedans", adage que je n'ai jamais suivi lors de mes nombreux achats et futurs achats.

My cat listening Steve Vai

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