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dimanche, septembre 07, 2014

Nick Simper & Nasty Habits : The Deep Purple MK1 Songbook (2010)


Retour sur cet album de 2010 qui nous ramène lui, plus de quarante ans en arrière.
Pour beaucoup (pas pour tous !), MK1 fut la formation la plus créative de Deep Purple.
Il faut bien, dire que l'époque était propice à l'audace.
Au rock fortement inspiré de "Vanilla Fudge", venaient se mêler  les textes habités de science fiction signés Rod Evans qui perpétuera le genre plus tard avec "Captain Beyond" et les premières tentatives d'introduction de musique classique concoctées par le maestro Jon Lord.
Bref, cet MK1 , bien qu'éphémère, a toute sa place dans la légende pourpre.


Même s'il subsiste quelques témoignages discographiques , officiels ou non, mais à la qualité sonore toujours approximative, il demeure encore bien difficile de se faire une idée précise de ce que furent les prestations scéniques du groupe à cette époque là.
Les témoins privilégiés, pas forcément impartiaux, les qualifient souvent d'épiques, d'époustouflantes et d'inoubliables.



Le travail et la démarche de Nick  Simper et Nasty Habits sont plus qu'honorables ; les musiciens touchent chacun leur bille (et pas celle des autres!), mais le légitimiste que je suis (branche Coverdalo-Blackmorienne) ne se lasse pas de penser que dans tout cela doit infailliblement manquer l'homogénéité et la magie, essences essentielles de la formule originale.

La set-list est intéressante ! aux "obligatoires" "Hush", Wring that Neck" ou "Mandrake Root" , viennent s'ajouter des indispensables historiques comme "The Painter", "Emeretta" (sur lequel Simper nous fait redécouvrir son jeu de basse, aussi fluide qu'en 1968), "The Bird has Flown" et l'envoûtant "Chasing Shadows".
Bien dommage quand même, de voir un musicien de la trempe de Nick Simper, réduit à participer à un tribute band, aussi bon soit-il, dédié à ses propres heures de gloire.
Mais la vie est injuste...je ne vous apprends rien.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

En parlant du Mark I, si les deux premiers sont inégaux, l'album éponyme, lui par contre, demeure une des meilleures réalisations du Pourpre Profond.

My cat listening Steve Vai

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