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samedi, avril 24, 2010

Origine du Nom de FOREIGNER / Johnny Hallyday

Le groupe est formé par Mick Jones (membre d'origine de Nero and the Gladiators, Spooky Tooth, et The Leslie West Band), qui, début 1976 rencontre l’ex King Crimson Ian McDonald à New York et forme alors Foreigner avec Lou Gramm, Dennis Elliott, Al Greenwood et Ed Gagliardi. Jones décide, d’un commun accord avec les autres membres d’appeler le groupe Foreigner, car Foreigner signifiant "étranger" ce qui correspond bien, en effet seul Gramm, Greenwood et Gagliardi sont Américains sur les 6 membres du groupe les 3 autres sont Anglais.


Foreigner fait partie de ces groupes que tout le monde connaît et qui, sans faire aucune concession à la mode, vendent des millions de disques (plus de trente à ce jour !) dans le monde entier. Il est rare de pouvoir rencontrer ses musiciens : raison supplémentaire pour ne pas les rater lors de leur passage à Paris.

Le groupe a été fondé en 1976 à New York par Mick Jones et Lou Gramm, et le succès immédiat rencontré aux USA par leur style hybride entre pop FM et hard rock n'a vraiment franchi les frontières qu'en 1981, à la sortie de l'album "4" (avec les tubes "Urgent", "Juke Box Hero" et "Waiting for a girl like you"). Les disques ultérieurs sont venus confirmer le statut de Foreigner : "Agent Provocateur", "Inside Information", un live enregistré au cours de longues tournées mondiales et un best of, "The Very Best and Beyond". La France a toujours éprouvé un faible pour le guitariste et producteur du groupe, Mick Jones, qui a vécu pendant 8 ans en France dans les années 60, et a été entre autres le guitariste de Johnny Hallyday : il lui a composé "Je suis né dans la rue", "Voyage au pays des vivants", "Oh ma jolie Sarah"...
Depuis ses débuts, le groupe était chez Atlantic, et n'avait pas donné de ses nouvelles depuis 1990. Albums solo pour Lou Gramm, productions avec Van Halen et Billy Joel pour Mick Jones, le pire était à craindre en ce qui concernait Foreigner. Mais voilà qu'en cette fin 1994, tel le phénix, le groupe renaît de ses cendres. Changement de personnel, de maison de disques (BMG International), nouveau CD ("Mr Moonlight") et single ("White Lie").

Ca faisait un bail qu'on n'avait pas entendu parler de Foreigner...

Mick Jones : Oui, depuis 1990 en fait. Après l'album "Inside Information", nous avons ressenti le besoin de mettre une certaine distance entre nous. Le groupe était continuellement sur la brèche depuis deux ans de travail intense et continu, et la promiscuité permanente avait abouti à une situation bizarre. Alors nous nous sommes séparés. Pour ma part, j'ai travaillé avec d'autres musiciens, j'ai sorti un album solo et un single. Et un beau jour, début 1992, j'ai eu un coup de fil de Lou...
Lou Gramm : Atlantic nous demandait d'enregistrer quelques nouvelles chansons pour compléter un "Best Of" du groupe. Nous avons pensé que c'était une bonne occasion de se retrouver, et de voir si nous pouvions encore écrire ensemble. Le résultat a été au-dessus de nos espérances : du coup, nous avons engagé de nouveaux musiciens pour reformer le groupe, partir en tournée et enregistrer un nouvel album. Nous ne nous arrêterons pas là, nous reprenons le flambeau exactement là où nous l'avions laissé !

Vous êtes les deux seuls membres originaux du groupe : d'où viennent les petits nouveaux ?

MJ : J'ai rencontré Jeff Jacobs (claviers) lors des séances avec Billy Joel où il avait assuré toutes les parties que Billy n'avait pas jouées. Il en avait marre de n'être qu'un musicien de séances, il voulait vraiment faire partie du groupe.
LG : Je connaissais Bruce Turgon (basse) bien avant de chanter dans Foreigner. C'est un vieux pote, nous avons joué ensemble dans des groupes, il m'a beaucoup aidé pour mes albums solo, c'était bien naturel de penser à lui pour le nouveau groupe.
MJ : Quant à Mark Shulman (batterie), nous l'avons découvert lors de l'enregistrement des nouveaux titres pour le "Best Of" : nous nous sommes bien entendus lors des séances, et il nous a rejoints plus tard pour l'album.

Avez-vous rodé l'album sur scène, ou l'aviez-vous déjà enregistré avant de partir en tournée ?

En fait, nous avons répété, tourné, enregistré, puis encore tourné... Nous avons commencé à composer fin 1993, et c'est pendant l'écriture des chansons que nous avons monté le nouveau groupe. Nous avons ensuite enregistré les bases pendant deux mois aux studios Criteria, à Miami. Nous sommes ensuite partis à Nashville pour trois semaines d'enregistrement des voix. Nous avons terminé l'album aux studios Baseville, à Woodstock, et nous en avons mixé une partie à New York. En tout, quatre mois de travail...

Vous procédez toujours ainsi ?

Non, d'habitude nous bloquons le même studio pendant des mois. Mais cet hiver, il faisait vraiment trop froid à New York, alors nous sommes partis nous mettre au chaud...

Vous avez des studios personnels?

LG : J'ai un petit studio au fond de mon jardin, je vais m'y cacher, et personne n'ose venir me déranger... Je n'ai que très peu d'équipement, un petit multipiste, une console, un multieffet...
MJ : J'ai aussi un petit studio dans mon appartement. Je vis à New York même, et Lou vit à Manchester, dans l'état de New York : ce qui fait qu'on se déplace beaucoup, une semaine chez l'un, une semaine chez l'autre... On se renvoie la balle, on voit du pays.

Vous travaillez avec des ordinateurs, sur Cubase par exemple ?

MJ : Les petits jeunes du groupe savent très bien s'en servir. Mais nous, les deux retraités... J'utilise des boîtes à rythmes pour mes maquettes, mais je ne raisonne pas en termes de patterns pour construire une chanson, je préfère la construire en la jouant physiquement.
Evidemment, en studio nous utilisons des séquenceurs, Jeff les connaît très bien, mais les séquences ne sont jamais la base de nos chansons, elles viennent seulement s'y greffer si nous le désirons. Généralement, nous enregistrons avec un click, mais il nous arrive de nous dire "Peut-être que le feeling serait meilleur sans le click", et nous l'enlevons. Ce qui peut poser des problèmes si plus tard nous désirons ajouter une séquence, mais dans ce groupe la règle est vraiment de laisser la musique prendre elle-même sa direction, plutôt que de laisser les effets la contrôler.

Au moment d'enregistrer les pistes définitives, jouez-vous tous ensemble ?

MJ : Oui, et nous essayons d'en garder le plus possible, si c'est bon évidemment. Si on peut améliorer, alors seulement on droppe dans les passages moins bons. Je refais toujours quelques guitares, mais parfois je laisse l'originale, ça dépend de la chanson. Même chose avec les voix...
LG : Pour cet album, nous avons fait un effort d'écriture : à l'enregistrement, la plupart des paroles définitives étaient déjà écrites, ce qui faisait que j'avais quelque chose de sensé à chanter pendant que les autres jouaient. C'est pour cette raison que nous en avons gardé autant : autant pour moi que pour les autres, avoir en tête des images suscitées par le texte contribue à l'atmosphère de la chanson. Tout le monde est dans le coup...

En passant d'un studio à un autre, avez-vous gardé le même ingénieur du son ?

Oui, c'était Mike Stone, il nous a suivis partout, et il m'a aussi aidé à la production. C'était la première fois que nous travaillions ensemble, il avait enregistré Queen... Il est vraiment très bon, très compétent.

Etes-vous le seul producteur du groupe ?

Non, à la base je coproduis toujours : "Inside Information" a été produit par moi et Frabk Filipetti, par exemple. Le dernier album a été produit à trois : Lou, Mike et moi. En arrivant au mixage, toutes les pistes avaient déjà leur son propre, élaboré dès l'enregistrement, nous n'avons pas dû modifier grand'chose lors du mixage. C'est vraiment le son du groupe qu'on entend sur le disque.

Justement, le son de l'album est très précis, on comprend toutes les paroles, vous avez évité les superpositions confuses, les guitares ont gardé un son aéré, naturel...

Ca prouve que nous avons enregistré intelligemment.

On croirait presque que vous avez enregistré les chansons avec deux micros dans le studio.

MJ : C'est exactement ce que nous avons fait !
LG : Damned, il a trouvé notre secret !

Sérieusement, vous avez enregistré en numérique ou en analogique ?

MJ : En analogique, et sans réduction de bruit. Nous avons utilisé de la bande Ampex 499, qui supporte de très forts niveaux sans broncher, sur deux Studer A820, 48 pistes en mixage. J'ai déjà travaillé en numérique, mais il se passe encore des choses au niveau de la bande... L'analogique est plus chaud, le son nous convient mieux, mais là encore je suis très démodé. Qu'est-ce que tu en penses, Lou ?
LG : Je pense qu'il existe vraiment une différence, et peu importe la technologie, j'aime le son de la bande analogique enregistrée à un fort niveau, la compression qu'apporte la bande magnétique poussée dans ses derniers retranchements, cette chaleur qu'on ne retrouve jamais en numérique, quoiqu'en disent certains. Je suis sûr que si on enregistrait simultanément en analogique et en numérique, je saurais faire la différence instantanément à l'écoute

L'album est sorti le 26 Octobre ; une tournée mondiale est-elle prévue ?

Nous venons à peine de terminer notre tournée d'été de trois mois aux USA... Alors nous soufflons un peu, ce sont nos premières vacances depuis le début de l'année : l'enregistrement, puis les tournées se sont enchaînés. Pour la promotion de l'album, nous allons voyager autour du monde pendant dix semaines, pour annoncer que nous sommes de retour : c'est beaucoup de travail. La tournée ne commencera qu'en Février, d'abord l'Australie, puis l'Europe en Mars-Avril, et enfin les USA.

Cet été, vous avez tourné avec les Doobie Brothers : d'où est venue cette idée ?

Une vraie avalanche de grosses tournées s'est abattue sur les USA cet été : face à Pink Floyd et aux Rolling Stones, même Billy Joel et Elton John ont été obligés de s'y mettre à deux ! Les billets coûtaient des centaines de dollars. Nous le savions, et nous nous sommes dit que, puisque c'était aussi notre retour (nous n'avions pas tourné depuis longtemps), ce serait une bonne idée d'en donner pour leur argent aux spectateurs, et de leur proposer un concert de trois heures avec deux groupes bien reconnaissables. Lors de la toute première tournée de Foreigner, nous faisions la première partie des Doobie Brothers, alors il y avait un petit côté réunion de vieux... Ca s'est très bien passé, nous étions très proches, l'ambiance a été super tout au long de la tournée : du coup, nous emmènerons peut-être les Doobie Brothers en Europe !

Deux concerts pour le prix d'un !

Oui, et le public américain a beaucoup apprécié les concerts de la tournée d'été. Nous jouions le soir, en extérieur, devant 12 à 20000 personnes. Faites le compte, en tout ce sont plus de 700000 spectateurs qui sont venus nous voir.

Les musiciens sur scène étaient ceux de l'album ?

Nous avions un musicien supplémentaire, qui n'était intervenu que ponctuellement sur l'album : Scott Gilman au saxophone. Nous étions six sur scène, ce qui est notre effectif normal en concert depuis plus de dix ans.

Jouez-vous des claviers sur les albums ? Et vous, Lou, jouez-vous de quelques instruments ?

MJ : Je joue quelques claviers sur l'album, les parties rythmiques de base, quand la chanson a été composée aux claviers. Sinon, je laisse Jeff s'occuper du reste.
LG : J'ai fait quelques percussions par-ci, par-là.

Sur le CD single figurent deux mixages différents de "White Lie" : qui a eu cette idée ?

MJ : C'est nous. La chanson a été enregistrée par Mike Stone. Un des mixages du CD single a été fait par Dave Bianco. Nous pensions que la chanson pouvait être plus musclée, dépouillée, incisive : nous l'avons donc confiée, ainsi que "Rain", aux frères Nicolo, Phil et Joe. Ce sont des fêlés dans leur genre, qui habitent Philadelphie et qui ne font que des remixes. Nous avons discuté, et ils ont commencé à travailler sur les chansons. Le problème est que nous étions en tournée à ce moment, donc il nous était impossible d'être avec eux... Alors nous avons utilisé le téléphone : ils nous faisaient écouter le mix, et nous leur disions : "Non, ça ne va pas, reviens en arrière...", comme si nous étions dans le studio. Et nous sommes arrivés à un résultat satisfaisant. Ils sont vraiment très bons, nous retravaillerons sans doute ensemble à l'avenir.
LG : Ils étaient fans du groupe, et ils ont trouvé très motivant le fait d'être mis en situation de mixer des chansons de Foreigner dont ils ne connaissaient rien, ni l'historique, ni les pistes... Ils ont pris leur pied !

Comment s'est fait le passage au rôle de producteur que vous tenez désormais sur tous les albums du groupe ?

En fait, j'aurais pu le faire dès que Foreigner a été formé. Il est vrai que j'ai encore beaucoup appris en regardant Gary Lions travailler sur le premier album. Mais dès mes années à Londres avec Spooky Tooth, j'avais travaillé avec des musiciens comme Jimmy Page et des ingénieurs comme Eddie Kramer ou Glynn Jones, ce qui m'a beaucoup appris. Mon expérience vient de là... Sur la plupart des albums de Foreigner, je n'ai été que coproducteur. Sur l'album "4" , Robert "Mutt" Lange et moi avons beaucoup appris également !

Sur "Agent Provocateur", en 1984, vous aviez aussi travaillé avec Trevor Horn, je crois...

Oui, il a effectué un passage bref et remarqué ! Le problème est qu'il sortait à peine de l'enregistrement de "90125", l'album de Yes : il avait passé plus d'un an en studio pour le produire ! Il était complètement crevé, et il a éprouvé des problèmes personnels avec des membres de Foreigner. Nous avons commencé l'enregistrement à New York, mais il s'est mis en tête de continuer en Angleterre. Nous l'avons suivi, mais quelque temps plus tard nous sommes repartis à New York, et nous avons décidé de changer de producteur. En fait, il n'a rien produit sur cet album, c'est pourquoi il n'est pas crédité sur la pochette. Vous êtes bien informé ! L'album a été finalement coproduit par Alex Sadkin et moi-même...

Spooky Tooth, c'était avant ou après votre passage en France ?

Après, j'ai rejoint ce groupe en 1971.

Tout fan de Johnny Hallyday est fier de savoir que vous avez travaillé avec lui en France pendant de nombreuses années. Vous avez composé, vous avez produit...

J'étais guitariste et chef d'orchestre ! C'était mon titre (en français dans le texte, Mick Jones n'a rien oublié, NDR). J'ai aussi joué avec Dick Rivers, j'ai fait des séances, j'ai travaillé avec Françoise Hardy, avec Sylvie... En fait, Johhny m'a quelque peu volé Sylvie ! Voilà le genre de relations qu'ils avaient à l'époque. J'ai beaucoup apprécié ces années : en plus Johhny adorait partir enregistrer à Londres, ce qui m'a fait découvrir une autre façon d'enregistrer que celle qui était de mise à Paris, quand j'enregistrais avec Françoise par exemple.

L'équipement des studios était alors pour le moins rudimentaire, peu de pistes et beaucoup de travail sur l'acoustique lors des prises, puisque les 48 pistes et les multieffets n'existaient pas encore. Vos habitudes d'enregistrement datent de cette époque ?

Oui, il est vrai qu'alors les ingénieurs du son connaissaient les recoins de leurs studios, savaient quel microphone choisir et prenaient le temps de le placer précisément. Pour eux, capter une batterie et lui donner un gros son rien qu'en jouant sur l'acoustique du studio était un jeu d'enfant ! La plupart des ingénieurs du son actuels ont perdu ce savoir-faire acoustique, pour eux enregistrer se résume à brancher la sortie d'une machine à l'entrée d'une autre... Il n'existe plus beaucoup d'ingénieurs qui savent jouer avec leurs micros. C'est un des points forts de Mike Stone, il a su placer ses micros lors de l'enregistrement de notre album. Je préfère cette approche : savoir utiliser de grandes salles est pour moi un élément essentiel de l'art d'enregistrer, et j'en apprends encore tous les jours. Je n'aime pas ces petits studios où on camoufle le son étriqué au mixage avec des réverbes style "cathédrale"...

Pour avoir ce son de guitare, comment procédez-vous ?

J'amène plein d'amplis et je les pousse à fond : les murs bougent, et si vous entrez dans le studio quand je joue, vos yeux sortent de leurs orbites, tellement le niveau sonore est élevé. J'apprécie beaucoup cet effet de compression de l'air dans le studio.

Et vous, Lou, que faisiez-vous pendant les années 60 ?

J'étais aux USA, pas en Angleterre ni en France. En fait, je perdais ma virginité et j'apprenais à conduire... A l'époque, j'étais surtout batteur, mais je chantais un peu aussi. Ce n'est que dans les années 70 que j'ai raccroché les baguettes et que je suis parti à l'assaut de la scène.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

MJ : J'étais en tournée avec Spooky Tooth, et il se trouvait qu'une personne qui travaillait dans notre maison de disques était aussi le manager de Lou. Lou et ses musiciens étaient venus plusieurs fois aux concerts, nous nous étions parlé deux ou trois fois, et Lou m'avait donné un de ses albums : c'était au moment où j'écrivais les chansons du futur premier album de Foreigner. Je ne savais pas encore ce que j'en ferais, mais l'idée de former un groupe me trottait dans la tête. J'ai choisi une de ces chansons, "Feels like the first time", pour auditionner des chanteurs. Trente, quarante, cinquante candidats plus tard, je n'avais toujours pas trouvé le bon. Un soir, par hasard, je mets le disque que Lou m'avait donné, et là, en écoutant le timbre de sa voix, ce fut le choc : je me suis dit "C'est lui !". Je l'ai appelé, et Foreigner est né peu après.

Avez-vous enregistré des albums solo ?

LG : Quelques-uns, oui.
MJ : Il existe un album solo de Mick Jones, mais vous risquez d'avoir du mal à le trouver. Je l'ai enregistré en 1990, après "Inside Information", il est sorti chez Atlantic, mais c'est désormais un collector introuvable. J'ai eu beaucoup de plaisir à le faire, et il y a de très bonnes chansons dessus.

En enregistrerez-vous d'autres ?

MJ : Certainement, c'était marrant à faire. Quand j'aurai un peu de temps, et si on ne me demande pas comme producteur...

Il est presque naturel de vous voir produire "5150" de Van Halen, mais comment diable vous êtes-vous retrouvé à produire l'album de Billy Joel "Storm Front" ?

C'est Billy qui m'a appelé lui-même, c'était en 1989. Nous avons déjeuné ensemble, et voilà ! L'entente entre nous a été immédiate, et nous nous voyons toujours régulièrement, ce qui est assez inhabituel entre un producteur et son "produit" ! Billy m'a confié qu'il aimerait beaucoup que je produise encore ses albums, mais en ce moment ma priorité est Foreigner. De toute façon, avec tout ce que nous avons en commun, il serait bien étonnant qu'on ne retravaille pas ensemble un jour...

Vous êtes invités à "Top Bab", l'émission que Philippe Manoeuvre présente sur Canal Jimmy, la chaîne du câble principalement consacrée aux années 70. Vous qui avez vécu les années 60 et 70, que pensez-vous de cette nostalgie mondiale en musique, en cinéma, en mode, pour ces années ?

C'étaient les débuts du rock'n'roll, c'était tout nouveau. L'époque était ouverte, porteuse d'espoirs. Vous savez, je suis convaincu que les évènements reviennent périodiquement, par cycles. C'est vrai que les gens regrettent cette période, surtout ceux qui ne l'ont pas vécue ! Mais je suis sûr aussi que dans dix ans, cette nostalgie se sera transposée aux années 80 si décriées aujourd'hui. Et en l'an 2010, quelles musiques croyez-vous qu'on écoutera avec une larme à l'oeil ?



Article paru dans Home Studio Recording

Une version Unplugged...pourquoi pas...



Ce titre n'a jamais été traduit...Qui se lance ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Une traduction ? Je ne comprend pas ce que vous voulez dire..Vous avez prouvé que vous étiez bilingue avec Kashmir et Black Magic Woman...Foreigner ne devrait pas poser de difficultés.
Ne me dites pas que vous usez un web/traducteur!!
"Head Games" ne vous dira rien, mais je compte sur vous pour traduire "Do What You Like".

Hard Round Tazieff a dit…

Bilingue moi ? oui, le français courant et le Chti ! Vous voulez que je vous dise un mot en anglais :
Cheese... Cheeeesse ! Souriez sans montrer vos crocs :-D

Anonyme a dit…

Paroles , paroles...
Mick Jones a du aussi travailler avec la regrettée Dalida!
Impasse complète sur "Unusual Heat" de 1991 avec Johnny Edwards (ce coup ci !) au chant ...pas un si mauvais album que cela...
J'ai eu l'occasion de voir Foreigner à cette époque.Ils partageaient l'affiche avec The Doobie Brothers !
Je m'en souviens bien : ce soir-là, j'ai discuté le bout de gras avec Jean "Feel The Heat" Beauvoir (Crown of Thorns)...
Lou Gramm était particulièrement absent et la froideur des rapports entre les différents membres du groupe sautait aux yeux...
D'ailleurs , Foreigner a implosé le mois suivant !

Anonyme a dit…

Mais si ! cela a été traduit par Alain Chamfort...

J'ai la fièvre dans le sang
Cette fille m'échauffe le sang
Comme un adolescent
Je m'énerve bon sang...
J'ai...
Hein?
Comment ça , c'est pas la même ?
Ah, bon...

My cat listening Steve Vai

My cat listening Steve Vai